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Écrit par Fred   
Mardi, 23 Février 2010 22:39

Sur un parchemin datant du XVIème siècle, on parle des « statuts de la communauté de Saugnac et d’Arzet ». Ces deux paroisses étaient donc réunies en une seule communauté. Ces statuts ou « coutumes » datent vraisemblablement des années 1500. Ils ont été renouvelés une première fois le 14 octobre 1624 devant Maître Deniort, Notaire Royal, et homologués par la Prévôté Royale de Dax, et une seconde le 19 février 1770, homologués par arrêt du Parlement de Bordeaux du 15 mai et entérinés le 13 juin de la même année.

En 1514, un artiste qui n’a pas signé son œuvre avait imprimé à l’aide de caractères en bois les « Coutumes des villes, cité, prévôté et autres lieux et paroisses du siège et ressort d’Acqs ».

Saugnac et d’Arzet n’était donc pas un cas unique. Il est probable que les vicomtes de Dax avaient peu à peu octroyés des libertés à leurs populations car l’exemple du Béarn devait être contagieux. En effet, des « coutumes » très semblables (« Fors de Morlaas ») avaient été accordées dès le XIème siècle par les vicomtes du Béarn à leurs sujets. Notons également les franchises octroyées par Gaston VII de Béarn Moncade en 1281 aux nouveaux habitants (« poblans ») de la Bastide de Bebloc.

Ces statuts sont d’un grand intérêt car ils nous renseignent en détail sur la vie quotidienne des habitants de notre commune aux XVIIème et XVIIIème siècles.

 

Les propriétaires des domaines ruraux sont les « capcazaliers » (« caps d’oustaus » en Béarn), le « capcazal » désignant à la fois la maison au centre du domaine et l’exploitation elle-même. Ils cultivent eux-mêmes leurs terres à l’origine mais, au XVIème siècle le plus souvent, ils avaient recours à des métayers. Un capcazalier peut posséder plusieurs capcazaux. Les capcazaux sont les seuls à avoir droit de propriété sur les bois et les communaux.

Les statuts établis en 1770 dénombrent, pour le quartier de Saugnac, les Capcazaux suivants : l’Eglise, le Presbytère, Commorge, Chrestian, Labaste-Suzan, Labaste, Latrene, Sarrail, Saraillot autrefois appelé Piras, Tastet, Pin, Ribadet, Pouchieu, Novelin possédant également Coutet, Camin, Mauhourat, Pedeboscq et Betiet, Marincazau, Camdehen, Bergay, Proua, Labadie, Lahoudie, Lacourt, Conque, Juzan,Laborde, Hoege, Lacouture, Planter, Oro, Cazalar, Houssat, Meytader, Larriau, Pouy,, Conte, Hourques et Grand-Bertrand.

Dans le quartier d’Arzet, se trouvent les capcazaux de Macouau, Bandom, Arissau, Mauhé, Marchand, Mage, Lahaut ou Maysonnave, Pouricq, Pedemage, Barbé, Gaurin, Chucher, Hau, Pouy, Lesartigues, Bordenave, Labescau, Dieuseyde, Luc, Laborde, Lanot et Labedat & Loris.

 

Outre le capcazal, on distingue dans la communauté deux autres types de maisons, « l’Ahiton », construite sur une partie des fonds démembrés du capcazal, et le « Novelin », bâti sur des terres appartenant à la communauté.

En 1770, on recense les ahitons de Lagelouse, Hourques, Pont, Bergay, Maysonnave, Camin, Cazaubieilh, Mauhé, Laboudete, Laborde, Loustau et Luc.

Les novelins sont Lavigne, Pouyrie, Aurissalot et Campas.

 

Il est difficile de dire quand ont été bâties ces maisons. Chaque fois qu’elles étaient détruites (incendies, faits de guerre …), les habitants les reconstruisaient sur place en réutilisant les matériaux pouvant resservir, pierres et poutres. C’est ainsi que dans toutes les vieilles fermes, on remarque des pièces de charpentes de remploi avec des mortaises inutilisées.

 

Les habitants se réunissent régulièrement aux « Bancs du Pouy » pour discuter du bon fonctionnement de la Communauté. Pour mémoire, le « Pouy » est la maison située à gauche avant l’actuel pont sur le Luy, en partant vers Arzet. Les réunions de quartiers (eux-mêmes divisés en sections) se tiennent aux « bancs de Proua » pour Saugnac et aux « bancs de Gaurin » pour Arzet. Ces bancs sont comme dans toutes les paroisses, placés en carré, le plus souvent devant le porche de l’église.

Les capcazaliers ont seuls voix délibératives au cours de ces assemblées et les décisions sont prises à la majorité des présents. Ils élisent chaque année, pour gouverner, deux abbés et deux jurats (un par quartier) qu’assistent un secrétaire-greffier et deux mandes chargés d’avertir les habitants (convocations, décisions, enterrements …). Les abbés collectent les impôts royaux, les jurats recouvrent les deniers de la Communauté. Les livres de comptes sont rangés dans l’armoire de la Communauté, à l’église.

Le rôle premier de cette assemblée est la gestion des bois et terres communes. L’usage des bois est sévèrement réglementé, tant pour la construction que pour le chauffage par le titre IV, articles 1 à 18 des statuts.

De même, pas moins de 29 articles constituants le titre V, régissent la « glandée ». Il s’agit là de réglementer la consommation des glands par les cochons détenus par les habitants de la Communauté.

Le titre VI rappelle que les barthes et les landes ont fait l’objet d’un partage entre les différents capcazaux le 15 avril 1704, permettant à chacun de disposer du « soutrage et de l’échalat de saule, vergne et aubier ». La Communauté reste cependant propriétaire du pâcage, des chênes, de la marne, des pierres et du plâtre se trouvant dans ces barthes et landes.

La vie quotidienne est également régie par ces statuts dans le titre VII. L’entretien des chemins et des bâtiments communaux (église, presbytère, cimetière), la participation aux enterrements, la pêche à l’aubour … bénéficient chacun d’un article spécifique.

Les infractions à ces diverses règles, dûment répertoriées, sont lourdement sanctionnées par des amendes versées à la Communauté.

 

Selon le Livre de Régie des Jurats de Saugnac et d’Arzet, le 2 janvier 1789, le Jurat Jean Darrigade est remplacé par Pierre Soussotte alors que Pierre Saint Cricq est maintenu en fonction. Pierre Laurans et François Gaillardet sont, quant à eux, Abbés.

Le récapitulatif des comptes de 1788 fait état d’un reliquat de 1886 livres, 14 sols et 3 deniers, déposés dans le coffre de la Communauté, dont les clefs sont remises aux nouveaux élus.

Le 4 janvier 1790, Pierre Marsang et Jean Lesgourgues sont élus nouveaux Jurats au cours de l’assemblée tenue au Bancs du Pouy. Le greffier est Jean Loustaunau, les Abbés Pierre Laurans et François Gaillardet. Les autres signataires sont Savoye, Lafaury, Lacamesure, Desclaux, Lausuq, Larrat, Marcadé, Hournades, Brostra, Cocoynacq et Darrigade.

Les principales recettes de l’année écoulée proviennent essentiellement de ventes de bois auxquelles il faut ajouter quelques petites sommes pour des contraventions aux statuts, l’ensemble représentant un total de 2141 livres 5 sols et 3 deniers.

Les dépenses concernent le paiement des bouviers et des manœuvres pour transporter du bois pour le pont et le clocher de la communauté, la plantation de jeunes chênes, le transport à Dax auprès du Procureur d’une jeune fille étrangère et enfin un don à un pauvre. Le tout pour un montant de 628 livres 5sols.

Le reliquat de 1789 s’éleve donc à 1513 livres 3 deniers.

 

L’année 1790 voit la mise en place, le 18 février, du premier Conseil Général de la Commune. L’assemblée des quartiers de Saugnac et d’Arzet formant une seule communauté de moins de cinq cents âmes se réunit aux Bancs capitulaires du Pouy pour nommer les officiers municipaux et les notables. Elle est composée de 41 des 52 citoyens actifs (les citoyens actifs sont les hommes de plus de vingt cinq ans, payant un impôt supérieur à trois journées de travail. La moitié de ceux-ci, ceux payant le plus d’impôts, sont éligibles).

Après différents tours de scrutin, François Gaillardet de Ladebaigt obtient la majorité absolue et est élu maire ; Jean Savoye de Planter et Jean Boutges dit Conte, avec une majorité relative, officiers municipaux. Egalement avec une majorité absolue, Pascal Lafaurie est nommé procureur. Les notables, désignés là aussi à la majorité relative, sont Pierre Desclaux dit Larriau, Jean Cazala à Mauhé, Jean Labernède dit Pédemaye, Jacques Soussote de Macouau, Pierre Lanne de Lahoudie et Pierre Laurens au Pont. Jean Loustaunau, déjà secrétaire greffier sous l’ancienne administration conserve ce poste.

Tous prêtent serment de maintenir le Constitution du Royaume et d’être fidèle à la Nation, à la Loy et au Roy.

 

Le 27 juin 1790, le Conseil Général de Saugnac et d’Arzet rapporte qu’il n’a pas été établi de Garde Nationale dans la commune. Il procéde par ailleurs à la désignation de six électeurs chargés de se rendre à Dax pour l’élection des Députés : Darrigade, Desclaux, Brostra, Lacamesure, Tausia et Marsan.

 

Le 13 novembre, Les élus se plaignent de ne pas avoir de nouveaux papiers monnayés créés sous le nom d’assignats. Ils estiment que cela est contraire à l’agriculture et au débit de leurs denrées.

Leurs récriminations concernent également le sieur Plantier, propriétaire à Arzet, qui vient de transformer cinq métairies en autant de vignobles, ceci entraînant le départ des laboureurs. En outre, cela n’est pas sans conséquence sur la communauté puisqu’il y a de ce fait moins de capitation (impôt sur les personnes), entraînant la répartition de la charge sur les autres exploitations.

Ils sollicitent une diminution des impôts en raison des dégâts causés par la gelée et protestent contre la suppression de la dîme (« offrande faite à Dieu dans la personne de son ministre pour soutenir le culte divin »).

Enfin, ils protestent contre la taille (impôt direct basé sur le feu, c'est-à-dire l'âtre autour duquel sont rassemblés le chef de famille et ses enfants. Seul le nom du chef de famille est indiqué dans les registres) dont le taux à atteint un niveau exorbitant devenant insupportable.

 

Le 14 novembre, il est procédé au renouvellement des élus. Jean Soussotte, Pierre Lacamesure à Bergay, Blaise Laborde à Laborde d’Arzet et Jean Darrigade dit Lacouture remplacent Jean Boutges, Pierre Desclaux, Jean Labernède et Pierre Lanne.

 

Le 1er décembre, le Conseil Général refuse le paiement du don patriotique. En effet, aucun habitant n’a quatre cents livres de rente nette pour y participer.

Quant à l’offrande libre et volontaire, personne ne se propose pour s’en acquitter… la plupart étant nécessiteux. Seuls, M. de Borda et M. le Curé ont fait leurs déclarations à Dax.

 

Le 9 décembre, les élus envoient un état aux administrateurs du Directoire du département des Landes dans lequel ils contestent le rôle des impôts qui comporterait des erreurs. Ils rappellent que l’abolition de la dîme a réduit la cure à un salaire précaire et insuffisant.

 

Le 2 janvier 1791, la réunion est consacrée à la gestion de la communauté et au bilan de l’exercice écoulé. Les recettes s’élèvent à 1825 livres 10 sols et 3 deniers pour des dépenses de 1360 livres 25 sols.

 

Le 21 mars, Pierre Desclaux à Larriau, Pierre Marsan au Pin, Jean Cocoynacq au Macouau et Jean Casala à Mauhé sont élus commissaires pour vérifier les revenus nets pour la contribution foncière.

 

Le 7 juillet, Martin Cocuret, Jean Boutges, Jean Brostra et George Maisonnave sont désignés pour renforcer l’équipe précédente.

 

Le 2 août, Martin Cocuret est nommé percepteur pour le recouvrement de la moitié des impositions de 1790.

 

Le 13 novembre, il est procédé au renouvellement du Conseil. Jean Savoye est élu maire, Jean Brostra officier municipal, Jean Bernadet Pierre Desclaux et Pierre Laurans notables. Jean Pierre Betbeder est désigné secrétaire greffier.

 

Le 10 janvier 1792, Jean Darrigade, volontaire, est chargé du recouvrement des impositions de 1791.

 

Le 1er mars, Pierre Desclaux à Larriau est destitué « dans l’intérêt général et la tranquillité publique ». Il est remplacé par Jean Boutges dit Conte.

Une vente de bois est également décidée pour faire face aux impositions.

 

Le 17 juillet, Jean Savoye fils est nommé percepteur.

 

Le 24 juillet, une vérification des revenus fonciers est décidée.

 

Le 9 décembre, 48 citoyens participent au vote pour élire le nouveau Conseil. Jean Savoye est reconduit maire ; Jean Brostra et François Lafaury officiers municipaux ; Martin Cocuret, procureur. Les notables sont Jean Hournalet, François Laussucq, Jean Darrigade, Arnaud Soussotte, Pierre Saint Cricq et François Gaillardet.

Avec l’An I de la République, il y a lieu de désigner un officier public pour l’état civil des naissances, mariages et décès. Le citoyen Jean Darrigade est désigné pour la commune de Saugnac et d’Arzet ; François Gaillardet pour celle de Cambran.

 

Le 2 février 1793, une commission est constituée pour faire l’inventaire des objets en argent se trouvant dans l’église de Saugnac. Le rapport des commissaires est ainsi rédigé : « Nous, François Gaillardet et Jean Darrigade… s’étant rendus dans l’église… le citoyen Sentes prêtre desservant étant absent… avons interpelé François Savoye fils, marguilier, de nous représenter tous les effets en or et argent employés au service du culte,  excepté ceux qui sont exceptés par l’article IX… Il nous a représenté une grande croix servant aux processions, un encensoir ainsi qu’une navette avec un petit cuiller, un goupillon et une petite croix servant à donner la paix, lesquels objets étant de nature d’argent, nous les avons fait peser : la croix «  livres 4 onces, l’encensoir 1 livre 14 onces, la navette 10 onces, le goupillon 7 onces, la petite croix 3 onces… lesquels objets seront envoyés demain au directoire du district ».

Le 8 mars, est dressé un état civil des citoyens de la commune de Saugnac et Arzet âgés de plus de dix-huit ans dont voici le récapitulatif.

 

Prénom et Nom

Age

Profession

Domicile

Jacques TASTET

37

Chef de labourage

Comorge

Joseph CHAPERON

20

Domestique

Comorge

François DUTEN

33

Chef de labourage

Chrestian

Jean DUFAU

55

Chef de labourage

Labartesuzan

Bertrand POMMIER

25

Chef de labourage

Latrenne

Jean GAYAN

34

Chef de labourage

Sarrail

François CAZENAVE

54

Chef de labourage

Sarraillot

Pierre MARSANG

38

Chef de labourage

Pin

Pierre MARSANGUE

29

Chef de labourage

Ribadet

Pierre LANUSSE

36

Chef de labourage

Tastet

Pierre LAURANS

54

Chef de labourage

Pont

Pierre LACAMEZURE

27

Chef de labourage

Bergay

Jean CAZALA

51

Sabotier - Infirme

Lavigne

Arnaud SOUSSOTTE

38

Chef de labourage et notable de la commune

Pouchieu

Jean BRASSENX

31

Chef de labourage

Mauhourrat

Jean DUCASSE

38

Forgeron, chef de famille

 

Jean BELLEGARDE

41

Jardinier

Cazala

Etienne DAUGA

29

Meunier

Oro

Jean BROCA

51

Bouvier

Oro

Jean COMORGE

59

Garde bois

Oro

Dominique FESENCIEU

29

Domestique

Oro

Joannes MANEICH

50

Journalier

Oro

Pierre VERGES

40

Garçon meunier

Oro

Vincent LARRAT

28

Chef de labourage

Hourrat

Mathieu LARRAT

26

Cadet

Hourrat

Jean LARRAT

24

Cadet

Hourrat

Jean LARRAT

22

Borgne

Hourrat

Pierre DESCLAUX

59

Chef de labourage

Larriou

Jean

30

 

 

Jean MAUHE

51

Chef de labourage

Meytader

Jean ARRIGADE

48

Chef de labourage notable et officier public

Lacouture

Pierre PEYROUDET

32

Chef de labourage

Pouy

Antoine LAMARQUE

43

Chef de famille

Bourdot

Jean COCOYNACQ

47

Passagé au port de Saugnac

Pedeboscq

Guillaume DUHOURQUET

26

 

Houege

Gabriel DUHOURQUET

24

Cadet

Houege

Gratien TREMOULET

36

Chef de labourage

Juzan

Petit LABROUCHE

23

Domestique

Juzan

Jean DARRIGADE

31

Chef de labourage

Bouyrie

Jean FAYET

32

 

Bouyrie

Jacques BOUTGES

21

Chef de labourage

Compte

Pierre BETS

35

Domestique

Conte

Bernard BIERON

25

Domestique

Conte

Etienne LAFOURCADE

39

Chef de labourage

Hourques

Jean CAULE

26

Chef de labourage

Grand Bertrand

Bernard

29

Domestique

Grand Bertrand

Etienne BARUCQ

46

Chef de labourage

La Jelouze

Jean La CEZERIE

44

Domestique

La Jelouze

Jean LABATUT

37

Chef de labourage

Conque

Jean LALANNE

22

Domestique

Conque

Jean LARRAZET

28

Domestique

Conque

Arnaud FAYET

X

Chef de labourage

Petit Conque

Pierre GUILHEMOTONIA

19

 

 

Jean DARRACQ

42

Chef de labourage

Arrissau

Jean DUFAU

31

Domestique

Arrissau

Fabien LANUSSE

21

Infirme

Arrissau

Bertrand CASTAGET

32

Chef de labourage

Cazaubieilh

Jean CASTAGNET

46

Domestique

Cazaubieilh

Jean CAZALA

27

Chef de labourage

Mauhé

Arnaud CAZALA

41

 

Mauhé

Pierre BOUE

38

Domestique

Mauhé

Jean LABASTE

28

Chef de labourage

Marchand

Jean LABASTE, oncle

52

 

 

Bernard JUZAN

46

Vigneron

Lanot

 

30

Domestique

Laborde

Blaise LABORDE

28

Chef de labourage

Laborde

Michel SAINT MARTIN

47

Potier de terre

Labourdette

Georges LAHOURE

45

Chef de labourage

Labourdette

Jean LESGOURGUES

31

Chef de labourage

Lorin

Jean LESGOURGUES

19

Cadet

 

Pierre SAINT CRICQ

37

Notable Chef de labourage

Lieu

Arnaud VERGES

21

Domestique

Luc

Bertrand DUTRUILH

38

Chef de labourage

Loustau

Jean LAPORTE

31

Vigneron

Dieuzeide

Bertrand CAZAILLON

55

Chef de labourage

Labescau

Jean CAZAILLON

19

Fils aîné

 

Jamau ARTIGUELONGUE

26

Domestique

Pouy

Bertrand BOUTGES

37

Journalier

Pouy

François TAUZIA Cadet

36

Chef de labourage

 

Pierre TAUZIA Cadet

21

 

 

Bertrand LABOUR

41

Chef de labourage

Lesartigue

Jean d’ARREUYRE

56

Chef de labourage

Lesartigue

Nicolas DEGOS

26

Chef de labourage

Bordenave

Jean LATASTE

43

Chef de labourage

Hau

Bernard PEDARRIOSSE

41

Chef de labourage

Hau

Florent DUSARRAT

43

Chef de labourage

Hau

Jean BROSTRA

32

Chef de labourage officier municipal

Chuchet

Toulon LESGOURGUES

24

Domestique

Chuchet

Bernard LESGOURGUES

22

Domestique

Chuchet

François LAUSSUCQ

27

Notable Chef de labourage

 

Jean LAUSSUCQ

19

Cadet

 

Florent CASTAGNET

38

Vigneron

Pouricq

Jean LABERNEDE

44

Forgeron Chef de famille

Pedemage

Jean MIROÏ

37

Domestique

Pedemage

Jean LATASTE

32

Vigneron

Barbé

Jean LOUSTALOT

50

Vigneron

Lahaut

Florent DUSARRAT

30

Vigneron Chef de famille

Lahaut

Jean DUSARRAT fils aîné

33

Chef de famille

 

François GAILLARDET

34

Notable Officier public Chef de labourage

Ladebaigt

François GAILLARDET autre

23

Domestique

Ladebaigt

George MAYSOUNABE

40

Chef de labourage

 

Jean MONDENX

25

Domestique

Maisonnave

Jacques SOUSSOTTE

40

Chef de labourage

Macouau

Jean DARREUYRE

23

Domestique

Macouau

Salamon BOUTGES

37

Chef de famille

Gendre de Cocoynacq

Jean CAZALA

38

Chef de labourage

Campmas

 

Le 12 mars, « Jean Lafaurie, ci-devant procureur de la commune, se présente devant le Conseil Général de la Commune sur convocation du nouveau procureur Cocuret pour rendre compte de son administration. Le sieur Lafaurie déclare qu’il comptait sur la fidélité et la bienveillance du citoyen Jean Loustaunau, secrétaire greffier de loa minicipalité chargé de l’enregistrement des lois, mais il a quitté la paroisse sans la prévenir ni rien dire à personne en divaguant dans les paroisses voisines comme un homme démontrant la tête tournante tellement que quand il a été question de vérifier les registres pour voir s’il y avait enregistré les lois, on a trouvé qu’il n’y en avait pas une d’enregistrée, et quand il a été question de vérifier aussi les lois qui avaient été envoyées par plusieurs envois, on a également trouvé qu’il en manquait une grande partie puisque n’est pas moins vrai qu’on en a trouvé une partie sur le lambris de l’église éparpillées ça et là, une autre partie au tombeau de la chaire à prêcher et plusieurs autres dans les fonds baptismaux, pourries et grattées par l’humidité, de sorte qu’incapable de pouvoir rendre compte des lois qui manquent. »

 

Le 15 mars, la Communauté doit fournir un contingent de six citoyens pour le recrutement de trois cent mille hommes décidé par la Convention. Il est décidé que les inscriptions se feront sur la base du volontariat et le registre restera ouvert trois jours.

Le 18, seul Pierre Bouhé, domestique à Mauhé d’Arzet, est volontaire, « pour la défense de la Patrie et le maintien de la République ».

Le 19, le Conseil décide de désigner les cinq autres citoyens par un vote. Après plusieurs tours de scrutins, sont élus : Jean Lesgourgues à Laborde, Pierre Tausia du Pouy du Bas, tous deux d’Arzet, Jean Larraset à Conques, Jacques Caule à Labadie et Bernard Pourrebaile du Grand Martian.

Le 28 avril, suite à une lettre du commissaire Ramonborde, il est procédé à un vote supplémentaire désignant Arnaud Lagareste, domestique à Lahoudie, comme soldat national.

Le 7 mai, un tirage au sort désigne les domestiques Dominique Fesencieu et Jean Bedouinght pour rejoindre les gardes nationaux.

Le 10 mai, afin de remplacer un soldat réformé, un second tirage au sort désigne François Feuillerat, domestique, natif de St Béat.

 

Le 5 juin, le Conseil proteste contre l’importance des réquisitions de grains. Il procède cependant à la déclaration suivante : 52 mesures de froment, 67 de seigle et 3425 de millocq.

 

Le 18 juin, conformément à l’arrêté du Directoire du Département, le presbytère est placé sous la sauvegarde de la municipalité pour que les curés y trouvent asile. La citoyenne Catherine d’Arjou est désignée pour « y habiter et y tenir du feu et en avoir soin ainsi que du jardin et prêter au citoyen Sentets, prêtre desservant de la commune, tous les secours et soins possibles toutes les fois qui se présentera à la dite maison pour s’y reposer, prendre ses repas et y loger ». Elle sera payée en nature sur le jardin de la cure.

 

Le 19 septembre, les maires et officiers municipaux de Saugnac et d’Arzet et de Narosse sont réunis pour tirer au sort un soldat de cavalerie parmi les hommes de 18 à 40 ans. Ils constatent qu’aucun n’a la taille requise : 5 pieds 2 pouces les pieds nus (environ 1,60 m).

 

Le 20 septembre est dressé l’état de la population active. Elle comprend 441 âmes, dont 136 votants.

Le 21 septembre, c’est au tour des jeunes à être recensés : ils sont seize entre 18 et 25 ans.

Le 24 septembre, l’état des déclarations de foin paille et avoine fait apparaître 160 quintaux de foin. On dénombre également 25 chevaux, juments et mulets.

Le 30 nîvose an II (19 janvier 1794), Le Conseil reconnaît inapte à la cavalerie Pierre Fouer, pourtant classé apte par l’administration du district.

Il est également fait état de la pétition du citoyen Bartouilh Laborde de Mimbaste ayant deux fils prêtres émigrés. Il doit, d’après la Loi, fournir l’habillement et la solde de deux hommes pour chaque enfant émigré. Il ne peut subvenir à cette dépense s’élevant à 1818 livres 16 sols. Un notaire vérifiera s’il dispose d’un revenu annuel inférieur à mille livres, lui permettant d’être exonéré.

Le procureur national Cocuret, requiert, en l’absence du maire, l’officier municipal Lafaury pour aller arrêter les soldats désignés lors de la première réquisition et les conduire devant l’administration du district à Dax.

 

Le 23 ventôse (13 mars), est dressé l’inventaire des objets en argent et des cloches du Temple de Raison, réclamé par le citoyen Roger Ducos, secrétaire général du District de Dax. Seront portés à Dax : deux calices avec leurs patènes, un ostensoir, un ciboire, une boîte avec deux crémières, deux autres petites crémières et une cuillère servant aux fonds baptismaux.

 

Le 11 germinal (31 mars), le lieutenant de la gendarmerie nationale réquisitionne de froment et de millocq pour l’armée.

 

Le lendemain, un comité de subsistance est constitué comprenant François Gaillardet, Etienne Dauga, Jacques Boutges, Jean Larrouzette et François Laussucq.

L’inventaire des ornements et linges de l’église est également réalisé : un ornement blanc avec garnitures et complet, un autre ornement de toutes couleurs galonné, un autre ornement vert complet galonné en argent, un autre ornement de toutes couleurs galonné en soie, un rouge, un violet, un vert, deux noirs, un blanc, trois étoles, une écharpe, six devants d’autel, quatre aubes, trois surplis, quinze nappes, vingt quatre serviettes, six devants de balustre, dix sept …, vingt deux purificatoires, quatorze cols, six caporals, un voile garni or, deux croix de cuivre, deux chandeliers, une carrée et un encensoir.

 

Le 17 germinal (6 avril), des mesures préventives sont prises contre « les machinations d’égoïsme qui pourraient croupir dans le cœur malveillant des mauvais citoyens ». Le citoyen Dauga, meunier et membre du comité de subsistance est chargé de dénoncer quiconque lui apporte du grain et il a interdiction de moudre sans autorisation. Les citoyens allant au moulin d’Oro seront arrêtés et conduits à Dax. Seront réputés égoïstes, accapareurs et suspects ceux qui porteront du grain sans autorisation.

Le Conseil demande dix fusils et dix piques pour garder le grain qui doit être entreposé dans le grenier de la maison commune.

Quatre bouviers sont également réquisitionnés pour transporter le grain au grenier militaire de Dax.

Le 19 germinal (8 avril), un arrêté est pris pour fixer le prix de la mouture à 35 sols le quintal de blé. Les droits en nature sont interdits (1/16).

 

Le 20 germinal (9 avril), se présente au Conseil le citoyen Jean Larrouchelle, maître d’école, pour « instruire la jeunesse pour le premier degré d’enseignement : lire, écrire et les premières règles d’arithmétique ». Il faisait office de secrétaire greffier depuis le 11 mars 1793 mais avait été remplacé le 13 floréal an II (2 mai 1794) par l’aubergiste Cocoynacq.

 

Le 27 germinal (16 avril), le cadavre d’un jeune homme non identifié est découvert au gué du courant du Luy. Selon le rapport du Docteur Lavielle, il s’agit d’un homme âgé de 18 à 20 ans, mort noyé. Il est enterré le lendemain.

 

Le 14 floréal (3 mai), le comité de subsistance décide : « Jean Cocoynacq, aubergiste, recevra quarante livres de blé par décade pour faire du pain aux voyageurs. Il ne pourra donner qu’une demi-livre par personne. Il rendra compte à chaque décade de l’emploi du pain. Il sera tenu d’avertir la municipalité au moment où il recevra quelque étranger pour voir s’il a titres et papiers de bon républicain ».

 

Le lendemain, considérant le cas de neuf indigents, le Conseil décide de leur fournir du blé.

 

Le 16 floréal (5 mai), le Conseil reçoit les réclamations de plusieurs habitants à qui le District n’a pas payé le blé.

 

Le 2 prairial (21 mai), à sa demande, le Conseil donne un certificat de bon citoyen très élogieux au citoyen Borda d’Oro. C’est un homme de bien, soignant gratuitement les pauvres, n’ayant jamais reçu d’étranger et payant ses impôts.

Deux jours plus tard, vu l’arrêté portant sur la réclusion des nobles, le Conseil déclare que Marie Louise et Thérèse Borda d’Oro, infirmes, n’ont jamais pu troubler l’ordre public. Il affirme que, ne sortant pratiquement pas, elle n’ont pu troubler la chose publique, qu’elles ont toujours agi en bonnes citoyennes et qu’elles sont charitables.

 

Le 6 prairial (25 mai), en tant que parents de défenseurs de la Patrie, François Tausia et Pascal Lafaury ont droit au secours de la collectivité.

 

Le 15 prairial (3 juin), se déroule une assemblée générale de la commune à propos de l’arrêté de Mounestier sur l’épuration des municipalités. La population unanime affirme qu’il n’y a pas lieu d’épurer et confirme le Conseil Général dans ses fonctions.

Le citoyen Savoye fils est chargé du recouvrement des impositions de 1793.

 

Le lendemain, François Gaillardet et Jacques Boutges sont nommés commissaires pour surveiller que les grains de toutes sortes ne soient pas coupés avant leurs maturités complètes.

 

Le 22 prairial (10 juin), le grain réquisitionné pour Dax est composé de 145 quintaux et 20 litres de blé, 13 quintaux et 20 litres de maitait et 19 quintaux et demi d’orge.

 

Le 24 prairial (12 juin), cinquante deux particuliers dont le citoyen d’Oro font un don de trente deux mesures de cendres livrées à la maison commune.

 

Le 26, c’est du vieux linge (vingt huit chemises) qui est donné pour la Marine par vingt six citoyens dont Borda d’Oro.

 

Le 2 messidor (20 juin), le Conseil fixe le montant minimum des dons à la République à une livre par individu d’au moins quatorze ans.

 

Le 6 messidor (24 juin), les ouvriers journaliers de la commune sont réquisitionnés pour la moisson au prix de 34 sols pour les hommes et 10 sols pour les femelles.

 

Le 10 messidor (28 juin), le millocq est transporté à Dax.

 

Le 19, le commissaire du District requiert de faire battre demain et de transporter à Dax cent cinquante quintaux de seigle (sur les trois cents demandés à Dax) sous peine de poursuites.

Les 24 messidor (12 juillet) et 3 thermidor (21 juillet), le citoyen Berlon réquisitionne les fers, l’argent, le plomb et le papier.

 

Le 5 thermidor (23 juillet), le Conseil se penche sur une contestation entre la commune et un citoyen de Mimbaste sur la propriété d’un bois.

 

Le 8 thermidor (26 juillet), une enquête est réalisée sur la production d’avoine.

 

Le 7 brumaire an III (28 octobre 1794), le Conseil dresse un état des bœufs aratoires réquisitionnés pour porter le grain à Bayonne. Les autres bœufs étant malades, on ne trouve que quinze bouviers qui transporteront 53 quintaux et 60 litres de foins.

 

Le 27 brumaire (17 novembre), un commissaire pour les ensemencements est nommé.

 

Le 1er frimaire (21 novembre), le Conseil affirme que le presbytère, actuellement maison commune, le pré et son jardin ne peuvent être considérés comme des biens nationaux puisqu’ils sont propriétés de la commune.

 

Le 15 frimaire (5 décembre), il assure qu’il n’existe ni chevaux, ni juments, susceptibles d’être réquisitionnés dans la commune.

 

Le 25 frimaire (15 décembre), la récolte de millocq est déclarée à hauteur de  1453 quintaux.

 

Le 1er ventôse (19 février 1795), la commune, à la recherche de ressources, décide la vente de 50 roquarts.

 

Le 15 ventôse (5 mars), il est procédé à la nomination des commissaires pour le recensement des grains et fourrages.

 

Le 4 germinal (24 mars), les élections reconduisent la totalité du Conseil Général de la commune.

 

Le 30 germinal (19 avril), un dixième des grains, farines et légumes sont réquisitionnés, soit 86 mesures de millocq (état du 2 floréal).

 

Le 6 floréal (25 avril), la municipalité procède au relevé des jeunes désignés lors de la levée en masse et se trouvant sur la commune. Elle en trouve neuf dont six sont revenus pour infirmité et trois sans raison apparente.

 

Le 12 floréal (1er mai), le maire certifie qu’il « n’y a personne qui, dans la commune, ait commis des horreurs sous la tyrannie qui a précédé le 9 thermidor ».

 

Le 5 prairial (24 mai), la municipalité reçoit l’ordre d’arrêter les déserteurs pour les amener devant le commissaire de guerre de Dax. Le lendemain, accompagné de plusieurs gardes nationaux de la commune, le maire s’acquitte de cette tâche mais constate que l’un n’est jamais revenu chez son employeur et que quatre autres sont justement repartis la veille rejoindre leurs corps d’armée. Seul, le sieur Fayet est interpelé sans papier de congé et conduit à Dax.

 

Le 10 messidor (28 juin), se présente le citoyen Domec, ministre du culte catholique. Il déclare qu’il est soumis, « comme il l’a toujours été », aux lois de la République et signe sa déclaration.

 

Le 15 messidor (3 juillet), le constat dressé concernant l’état de l’église rapporte que « rien n’a été dégradé ni brisé. Tout a été conservé par la sagesse de la municipalité. Seuls manquent les objets en argent, linges et chasubles qui ont été réquisitionnés », à l’exception des livres d’église.

 

Le 30 vendémiaire an IV (22 octobre 1795), le citoyen Cocoynacq est nommé percepteur.

 

Le 14 brumaire (5 novembre), le citoyen Pierre Domec, ministre du culte catholique, déclare publiquement : « je reconnais que l’universalité du citoyen français est le souverain et je promets soumission et obéissance aux lois de la République ».

 

Malgré ceci, le lendemain, le Département décide l’arrestation de Domec. Cela lui sera notifié deux jours plus tard par la municipalité qui le place sous surveillance dans son domicile.

 

Le 15 brumaire (6 novembre), se déroulent des élections auxquelles participent 23 votants. François Lafaury est élu agent municipal avec 15 voix. Son adjoint est Blaise Laborde.

 

Le 4 frimaire (25 novembre), 50 quintaux de foin sont réquisitionnés.

 

Le 12 nivôse (2 janvier 1796), lecture est faite de la Loi sur la désertion qui sera proclamée quelques jours plus tard, le 29 pluviôse (18 février).

 

Le 25 pluviôse (14 février), la municipalité doit réclamer le versement du foin réquisitionné à plusieurs particuliers.

 

Le 2 ventôse (21 février), la Municipalité se rend au lieu-dit Mauhé pour arrêter le citoyen Capber, déserteur. Celui-ci a quitté la maison depuis douze jours pour une destination inconnue… Jean Laussucq, quant à lui, est parti depuis quinze jours…Pierre Tauzia est absent depuis quelques jours …Jean Larrat de Houssat et Guichemerre, domestique à Lecourt, rentrés pour raison de santé, doivent se rendre à Dax.

Huit jours plus tard, on déclare aux gendarmes nationaux de Dax que tous sont partis…

 

Le 28 ventôse (18 mars), est rapportée une pétition concernant le bois à bâtir (affaire de capcazal relatée suivant l’usage de la communauté).

 

Le 8 germinal (28 mars), outre un devis estimatif pour la réparation d’une maison, est dressé un tableau des citoyens âgés de plus de douze ans. Il comporte 140 hommes dont 85 laboureurs, 17 domestiques, 1 forgeron, 1 maçon, 1 meunier, 1 tailleur, 1 arpenteur, 1 instituteur, 1 menuisier, 1 relieur, 3 potiers, 1 régent et 1 « sans profession » (Borda).

 

Prénom et nom

Age

Profession

Domicile

Jacques TASTET

40

Laboureur

Comorge

Jean TASTET

12

Cultivateur

Comorge

François DUTEN

38

Laboureur

Chrestian

Jean DUFAU

53

Laboureur

Bastesuzan

Blaise COCOYNAC

20

Laboureur

Bastesuzan

Bertrand POMIERS

28

Laboureur

Latrenne

Jean CAZAUX

30

Journalier

Latrenne

Jean GAYAN

37

Laboureur

Sarrail

Jacques CAZANAVE

16

Laboureur

Sarraillot

Jean DUPRAT

28

Laboureur

Tastet

Pierre MARSAN

41

Laboureur

Pin

Pierre MARSENGUE

34

Laboureur

Ribadet

Pierre LAURENS

50

Cultivateur

Pond

Jean DEYRER

22

Laboureur

Pond

Pierre LACAMESURE

29

Laboureur

Bergay

Bernard LACAMESURE

17

Laboureur

Bergay

Jean SAINT MARTIN

21

Journalier

Lavigne

Bernard SAINT MARTIN

18

Journalier

Lavigne

Arnault SOUSSOTTE

41

Laboureur

Puistère

Jean PASSAGES

17

Cultivateur

Puistère

Pierre PASSAGES

16

Cultivateur

Puistère

Jean BRASSENX

36

Laboureur

Mauhorat

Jean DUCASSOU

43

Forgeron

Camdeheu

Pierre LABERNY

45

Maçon

Betiet

Jean BELLEGARDE

45

Jardinier

Cazala

François BELLEGARDE

16

Cultivateur

Cazala

Jean François BORDA

77

Sans profession

Oro

Etienne LAMAGNERE

62

Domestique

Oro

Jean BROCA

53

Domestique

Oro

Jean LAGARDE

52

Journalier

Oro

Etienne DAUGA

33

Meunier

Oro

Jean DATENC (ou DUTEN)

20

Meunier

Oro

Vincent LARRAT

28

Laboureur

Houssat

Jean LARRAT

22

Cultivateur

Houssat

Pierre DESCLAUX

62

Laboureur

Larriau

Michel DESCLAUX

17

Laboureur

Larriau

Jean DESCLAUX

14

Cultivateur

Larriau

Jean MAUHE

50

Laboureur

Meytader

Jean DARRIGADE

49

Laboureur

Lacouture

Bertrand TUYES

60

Laboureur

Pouy

Pierre PEYROUDET

35

Laboureur

Pouy

Antoine LAMARQUE

46

Journalier

Bourdot

Jean COCOYNAC

46

Cultivateur

Pédéboscq

Pierre CAPDEVILLE

15

Cultivateur

Pédeboscq

Jean SAVOYE

53

Laboureur

Planter

François SAVOYE

28

Laboureur

Planter

Aman SAVOYE

16

Cultivateur

Planter

Jean HOURNADET

35

Laboureur

Marincazaux

Jean LALANNE

28

Cultivateur

Marincazaux

Jean BEGU

21

Tailleur

Marincazaux

Martin COCURET

46

Arpenteur

Camin

Jean François LAFORGUE

68

Cultivateur

Camin

Pierre LANUSSE

52

Laboureur

Maysonave

Pierre LANUSSE

44

Cultivateur

Maysonave

Jean LAROUCHELLE

52

Instituteur

 

Arnault SOUSSOTTE

58

Laboureur

Proua

Bertrand SOUSSOTTE

20

Laboureur

Proua

Vincent SOUSSOTTE

18

Laboureur

Proua

François SOUSSOTTE

14

Cultivateur

Proua

François LARIQUET

82

Cultivateur

Proua

Pierre SOUSSOTTE

68

Laboureur

Labady

Jean SOUSSOTTE

53

Laboureur

Labady

Arnault SOUSSOTTE

12

Cultivateur

Labady

Jean CASTERA

13

Domestique

Labady

Pierre LABORDE

40

Domestique

Lahoudy

Jean DARRIGADE

40

Laboureur

Lacourt

Pascal LAFAURY

65

Laboureur

Laborde

François LAFAURY

30

Laboureur

Laborde

Jean BAGUE

46

Laboureur

Houeye

Guillaume HOURQUET

30

Laboureur

Houeye

Gabriel HOURQUET

32

Laboureur

Houeye

Gratien TREMOULET

40

Laboureur

Juzan

Guillaume TREMOULET

17

Cultivateur

Juzan

Jean CARRERE

30

Domestique

Juzan

Pierre MONDENX

40

Menuisier

Bouyrié

Jean FAYET

35

Cultivateur

Bouyrié

Jacques BOUTGER

21

Laboureur

Conte

Etienne LAFOURCADE

31

Domestique

Conte

Etienne BARUC

48

Laboureur

Hourques

Jean BARUC

13

Cultivateur

Hourques

Jean CAULE

28

Laboureur

Grand Bertrand

Jean CAULE

15

Cultivateur

Grand Bertrand

Jean LABATUT

37

Laboureur

Lagelouse

Jean LARRAZET

33

Journalier

Lagelouse

Guillame LABATUT

38

Laboureur

Conque

Jean LARRIVIERE

49

Domestique

Petit Conque

Jean GUILHEMOTONIA

64

Laboureur

Arrissalot

Pierre GUILHEMOTONIA

19

Cultivateur

Arrissalot

Jacques DUTRUILH

14

Domestique

Arrissalot

Jean Baptiste BLETTE

39

Relieur

Arrissau

Jean DARRAC

45

Laboureur

Arrissau

Jean DARRAC

12

Cultivateur

Arrissau

Fabien LANUSSE

24

Cultivateur

Arrissau

Pierre LAFAURIE

17

Domestique

Arrissau

Bertrand CASTAGNET

25

Laboureur

Cazaubielh

Jean CASTAGNET

17

Cultivateur

Cazaubielh

Bernard JUZAN

50

Vigneron

Lanot

Jean DUFAU

30

Domestique

Mauhé

Blaise LABORDE

30

Laboureur

Laborde

Gracien LAULHE

46

Laboureur

Laborde

Michel SAINT MARTIN

43

Potier de terre

Laborde

Georges LAHOURE

40

Laboureur

Labourdette

Jean LABASTE

59

Laboureur

Marchand

Jean LABASTE

32

Laboureur

Marchand

Jean

12

Domestique

Marchand

Jean LESGOURGUES

35

Laboureur

Lorin

Pierre SAINT CRICQ

40

Laboureur

Lucq

Jean DESCLAUX

53

Potier

Lourtau

Ignace ARTIGUELONGUE

30

Vigneron

Dieuzède

Bertrand CAZAILLON

62

Laboureur

Labescau

Bernard CAZAILLON

20

Laboureur

Labescau

Bernard CAZAILLON

19

Cultivateur

Labescau

Pierre CAZAILLON

14

Cultivateur

Labescau

François TAUZIA

40

Laboureur

Pouy

Pierre LAUSSEUCQ

64

Vigneron

Pouy

Pierre LAPRADE

38

Cultivateur

Pouy

Bertrand DUTRUILH

45

Laboureur

Lesartigues

Jean CAZALA

40

Laboureur

Lesartigues

Jean LATASTE

43

Laboureur

Hau

Jean DUMAS

17

Cultivateur

Hau

Bernard PEDARRIOSSE

50

Laboureur

Autre Hau

Jean PEDARRIOSSE

19

Laboureur

Autre Hau

Jean BROSTRA

35

Laboureur

Chuchet

Jean LESGOURGUES

40

Domestique

Chuchet

François LAUSSEUCQ

28

Laboureur

Gaurin

Arnault CAZALA

65

Domestique

Gaurin

Florent CASTAIGNET

40

Vigneron

Pouricq

Guillaume LESTAGE

35

Vigneron

Barbé

Jean LABERNEDE

46

Laboureur

Pédemaye

Pierre LABERNEDE

16

Cultivateur

Pédemaye

Jean DUSARRAT

66

Laboureur

Maye

Jean DUSARRAT

34

Laboureur

Maye

Pierre LACASSEIGNE

18

Domestique

Maye

Florent DUSARRAT

30

Vigneron

Lahaut

François GAILLARDET

35

 

Ladebat

Arnault CAZALA

42

Domestique

Ladebat

Georges MAÏSONNAVE

40

Laboureur

Ladebat

Jean MONDENX

38

Domestique

Ladebat

Jacques SOUSSOTTE

40

Laboureur

Macouau

Jean DARRACQ

16

Domestique

Macouau

Salomon BOUTGER

42

Laboureur

Bandom

Pierre CORTABADIE

60

Régent

Campas

Pierre CORTABADIE

24

Potier

Campas

 

Le 18 germinal (7 avril), tous les citoyens âgés de 16 à 60 ans sont convoqués pour réorganiser la Garde Nationale. Sur les 105 hommes possibles, 90 sont absents et sur les 15 présents, 7 refusent l’engagement. Les 4 soumis à la loi n’étant pas assez nombreux, il n’est pas possible de former un bureau et nommer un chef de compagnie.

 

Le 12 floréal (1er mai), les propriétaires de fusils présumés achetés en fraude sont convoqués en assemblée. L’enquête est cependant négative.

 

Le 20 floréal (9 mai), un ultimatum de cinq jours est fixé à tous ceux qui n’ont pas encore versé leur part de foin.

 

Le 1er germinal (20 mai), le citoyen Lafaury ayant appris la mise en vente du presbytère par le département, rédige une pétition pour rappeler aux administrateurs du district des Landes que ce bâtiment sert de maison commune et de lieu pour l’instruction publique. En outre, il a été, pour sa plus grande partie, bâti et payé par les habitants de la commune en 1778. Cette lettre n’aura pas d’effet puisque le 29 messidor (17 juillet), un nouveau courrier est remis aux responsables du département dans lequel la population s’indigne qu’un citoyen Lodève, de Dax, se soit installé au presbytère en tant que propriétaire.

 

Le 12 fructidor (29 août), est dressé un état des capcazaux tenus de payer les dégâts causés par leurs pourceaux à la glandée.

 

A partir de cette date, les comptes-rendus deviennent beaucoup plus épisodiques. On note ainsi un simple différent avec un propriétaire au sujet de communaux le 7 pluviôse de l’an V (26 janvier 1797), puis une lettre évoquant la restitution d’objets du culte par l’administration (un missel, un vieil encensoir et une petite croix de laiton) le 1er messidor (19 juin).

 

Le 27 vendémiaire an VI (18 octobre 1797), le curé Pierre Domec prête serment devant le citoyen Lanusse : « serment de haine à la Royauté, haine à toutes entreprises pour la rétablir, haine à l’anarchie et attachement et fidélité à la République ».

 

Le 26 messidor an VIII (15 juillet 1800), devant le maire Jacques Boutges, le curé Domec promet à nouveau d’être fidèle à la constitution « afin de continuer d’exercer le culte catholique qu’il professe ».

 

Le 3 fructidor (21 août), le maire abolit l’interdiction de couper du soutrage dans le bois communal.

 

Le 22 fructidor (9 septembre), le citoyen COCOYNAC est nommé percepteur pour une indemnité de deux centimes par franc collecté. François Gaillardet est caution volontaire.

 

Le 15 pluviôse an IX (4 février 1801), de nouvelles élections reconduisent à l’identique la municipalité sortante.

 

Le 24 pluviôse (13 février), les comptes du maire sont ajournés car n’étant pas suffisamment distincts. Il est chargé de divers travaux à réaliser et devra dresser un procès-verbal à chaque fois afin d’être exempt de tout soupçon.

 

Deux jours plus tard, les comptes sont vérifiés et approuvés puis le Conseil est dissout. Un nouveau conseil est nommé par arrêté préfectoral auquel est rajouté le citoyen Pierre Laroque de Dax.

 

Le 23 messidor an X (12 juillet 1802), le Conseil général de la commune fait part de ses objections face au projet d’unification des cures de Saugnac et Narrrosse.

 

Le 10 brumaire an XI (1er novembre 1802), est procédé à un tirage au sort des soldats. Seuls trois ont la taille réglementaire imposée par la Loi.

 

Le 29 pluviôse (18 février 1803), les comptes de l’an X sont apurés.

 

Le 15 germinal an XI (5 avril), le Préfet des Landes Duplantier, vu la pétition du Maire tendant à faire sursoir au bail à ferme du presbytère et de rétablir la commune dans sa propriété pour servir de logement au curé ou au desservant, arrête que le bâtiment est provisoirement remis à la disposition de la commune qui devra néanmoins le restituer s’il n’y a pas de cure à Saugnac.

 

Mise à jour le Vendredi, 07 Mai 2010 20:47